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General Electrique (GE) casse des emplois

samedi 22 juin 2019

Au lendemain des élections européennes, l’annonce de 1044 licenciements chez GE, dont une majorité à BELFORT, a révolté les travailleurs, syndicalistes et élus locaux.

"le prétexte de baisse du marché des turbines à gaz est un leurre" souligne la CGT.

CL-CGT publie et soutien la motion adoptée à l’unanimité des camarades de GE et lors du Conseil de Sud Industrie du jeudi 13 juin 2019.

Motion :
General Electric (GE) a annoncé la destruction de 1044 emplois sur 2000 dans le Territoire de Belfort et en région parisienne. Ce sont 792 emplois sur 1760 qui doivent être supprimés dans les usines belfortaines (GEEPF), seuls établissements de fabrication de turbine à gaz 50Hz au monde.
C’est donc la mort annoncée de GE EPF.
GE est dans une logique de profits à court terme pour contenter ses actionnaires, logique qui s’est manifestée par :
 - la revente du site de Chonas (en Isère, qui représentait 26 salariés) ;
 - la délocalisations dans des pays comme la Hongrie, le Mexique ou l’Inde pour faire du dumping social ;
- l’externalisation ;
 - « America first », c’est-à-dire du transfert d’activités aux États-Unis.
L’avenir de la turbine à gaz
GE ment sur le marché de l’énergie et de la turbine à gaz pour faire passer sa pilule.
L’industrie de la turbine à gaz a encore de l’avenir, comme le confirment les experts (dont Mc Coy, de agence internationale de l’énergie).
L’intersyndicale de GEEPF a travaillé sur un programme de diversification pour créer des emplois à Belfort. GE et Macron ont rejeté ces propositions.
Général Electric, une banqueroute nommé Macron
Macron est à l’origine de la vente d’ALSTOM à GE. Aujourd’hui, Macron n’entend pas les alertes de l’intersyndicale et des élus locaux. Que doit-on penser du silence de l’État ?
Retrait total du PSE à GEEPF !
Stop à la logique des profits qui détruisent nos emplois, nos territoires et nos vies, pour une reconquête industrielle au service de tous et toutes !
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Le 22 Juin 2019, 8000 manifestants étaient dans les rues de Belfort, avec les salariés de GEEPF (General Electric products France) pour crier :
« non aux restructurations et aux licenciements ! »
Cette journée de très forte mobilisation démontre qu’au-delà du site de Belfort, il est question de toute la filière énergétique en France. Au travers des discussions, un point fondamental est ressorti de la rencontre entre les parlementaires et les organisations syndicales de GEEPF : l’État doit prendre ses responsabilités en mettant General Electric (GE) face à ses obligations. Mais cet État est au service des représentants du Capital !

Les travailleurs doivent refuser les soi-disant plans sociaux, s’approprier les moyens de production et d’échanges actuellement aux mains de la grande bourgeoisie et de son État avec comme mot d’ordre :
« Nationalisation sans indemnisation »
Ce n’est pas dans le « dialogue “dit“ social » que les travailleurs pourront défendre leurs droits mais dans les luttes quotidiennes contre le patronat et sa représentation politique : son État.